Pour son 4ème séjour au Mali, depuis novembre 2010,  Ariane Bosquet continue son travail sur la matière et plus particulièrement celle érodée par le temps. Elle récupère, travaille et assemble le métal érodé ramassé chez les ferrailleurs de Bamako, les papiers et les tissus usés, les vieux grillages qu’elle mélange cette fois- ci au banco orangé, à la latérite rouge et au sable de la dune de Koundou du village dogon au Mali où elle a séjourné pour réaliser des oeuvres puissantes toute en fragilité.  

Ariane Bosquet
Bamako, mars 2011

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